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y'a pas d'mal à s'faire du bien - Page 3

  • Autour de ZORG

    Hier soir, au 1er étage du Chao Ba, découvert grâce à Orpheus et avec Lancelot, puis arrosé avec Sélène, Violaine et Chambre 419 (d’ailleurs, c’est quand la prochaine ?), 6 blogueurs trinquent au plaisir d’être ensemble. Et aussi à Bougrenette, à l’absence omniprésente.   

    On m’avait confié une mission délicate. Préférence de ZORG : un endroit « où on peut grignoter debout et s’il y a de la musique c’est encore mieux », requête du Papillon aux ailes pailletées de rouge : « vers le 8ème ou Clichy ». Dans notre groupe de blogueurs, j’étais la seule à avoir un blog à prédominance culinaire. La plupart se rencontraient pour la première fois et 2 d’entre eux ne connaissaient aucun de nous : Deftones75, le petit nouveau de la blogosphère (qui m'imaginait grande et sèche, ahum) et Caliste, que j’avais croisé ici et là mais jamais lu.

    On n’a pas grignoté debout et il n’y eut pas de musique ; j’avais pourtant une furieuse envie de danser. Que dire ? J’ai beaucoup ri, entre Deftones75 et VéroPapillon qui pense à se reconvertir en blog animalier. Des histoires de hérisson, de jogging sans soutif et de poitrine de veau, et des paillettes qui voyagent des chaussures aux joues sans qu’on comprenne bien comment (j’ai bien ma p’tite idée, moi….)

    Comme PrincessOnLine arborait une peau parfaitement hâlée, on a parlé d’autres voyages, aussi, le Maghreb, l’Asie, l’Europe du nord, la Suisse (tiens ?).

    Plus tard, autour d’un repas servi par un jeune homme attentionné (quand le service est bon, je le dis aussi, malheureusement je dois tenir secret le nom du restaurant car c’est le QG de P.O.L.), les conversations se firent à peine plus sérieuses.

    A ce que je sais, nous étions plusieurs, ce matin, à être encore sur un petit nuage. Le virtuel n'est savoureux que s'il rend possible le réel.

    Si Boug’ avait été là, on aurait eu un super montage photos avec des regards, des chaussures et des décolletés, velus ou non. Pour ma part, je crois que je vais organiser plus souvent ce genre de soirée.

  • Carnaval de Bailleul

    C’était mon 2ème carnaval à Bailleul, une ville flamande à quelques kilomètres de la frontière belge.

    Bailleul.jpg

    N’allez pas leur dire qu’ils sont chtis ! J’ai appris ce week-end que les habitants de Bergues, à la sortie du fameux film, ont piqué une colère et défilé dans les rues avec des pancartes « A Bergues on est pas chez les chtis ». C’est qu’en Flandre, côté belge et côté français, on ne rigole pas avec ça.

    J’étais donc en Flandre ce week-end. J’y avais emmené ma copine Boug’ pour qui c’était la première dans le Norrrrrrr. Je vous rassure, elle est revenue avec tous ses orteils. Et quelques confettis dont elle aura bien du mal à se débarrasser.

    Samedi, nous avons profité d’une luminosité exceptionnelle pour arpenter les belles plages du Nord : Bray-Dunes, Zuidcoote et La Panne, côté belge. Dunes.JPG

    J’avais prévenu Boug’ : « Ici, ils aiment pas les français, je vais leur parler en flamand ». Sauf que je ne sais pas dire « Où est la plage » en flamand. J’ai baragouiné quelques mots et la vieille femme en face m’a dit avec un fort accent : « Mais vous ne parlez pas français ? » Gloups.

    Le soir, nous avons retrouvé une foule bigarrée et passablement imbibée dans les rues de Bailleul. Faut croire que nos perruques rouges en jetaient puisqu’un jeune homme en slip a donné un « zôt'che de Carnaval » à Boug’, en guise de bienvenue. Dans la foule, on nous repérait facilement. « Hé, les quadruplettes ! P’tain, j’adore les rousses ! » s’est écrié un jeune homme avant de nous claquer la bise.

    Dimanche, Boug’ a assisté à la messe des carnavaleux avec une pieuse femme, bien connue de Nicolas et Tonnegrande. Elle a eu sa dose d’émotions fortes puisque après avoir embarqué sur son passage  une statue de Jésus, rattrapée de justesse par Boug’, la brave femme a failli s’emplafonner un char de pingouins sur le chemin du retour.

    Un petit tour au Mont-Noir, le temps d’acheter quelques couques au sucre (oui, je dis couque et pas cramique, coquille ou pain-gâteau) et du filet américain (beurk !).

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    A 15h, un peu alourdis par le repas, nous nous sommes garés loin du centre et avons rejoint les 50 chars qui défilaient dans la ville. Une ambiance vraiment sympa et bon enfant. On a croisé des Bécassines, le char de la Soupe aux Scouts  - et la Denrée  - mais point de pingouins. 

    La denrée.JPG

     

    Chaapeau.JPG

    « J’ai même pas mangé de frites » a dit Boug’. « T’inquiète, c’est prévu », j'ai répondu.

    Et au goûter, on a traversé la foule pour acheter trois cornets de frites à la Friterie Bailleuloise. De l’autre côté de la rue Pap’s était hilare derrière son chapeau de cow-boy. « Ben, y’a pas de picalili ? » a-t-il demandé quand je suis revenue. M’enfin, Fiso !

     

    * crédit photos : Boug'

  • Le bistrot d'Albert à Saint-Vallier

    Si vous passez par Saint Vallier, dans la Drôme, et que la faim vous titille, arrêtez-vous au 116 avenue Jean-Jaurès.

    Le bistrot d’Albert, au bord du Rhône et à 2 pas de la gare, on peut facilement le louper. Et si mon client ne me l’avait pas recommandé, sa façade de mauvaise pizzeria ne m’aurait pas tentée. Pourtant l’entrée exigüe cache une salle claire et spacieuse, sous une belle hauteur de plafond.

    Parmi les sémillantes serveuses, on croise une star du basket-ball local. J’ai laissé fondre dans ma bouche un filet de lièvre rôti aux marrons et à la poire confite, choisi sur le menu à 15 euros. Les déjeuners suivants furent un enchantement des papilles. Voilà un endroit que l’on quitte à regret.

    Le soir, j’ai traversé le Rhône pour dormir en Ardèche. A l’hôtel, j’ai demandé à la jeune serveuse. « Salade à la caillette, c’est quoi la caillette ? » « C’est une petite caille » a-t-elle répondu. C’est bon, la caillette. Mais je n’y ai pas vu l’ombre d’une plume.

  • Faisait pas un temps à mettre 3 blogueuses dehors ...

    Le Café du Rendez-Vous, bel endroit pour une rencontre avec Gicerilla, initiée par Bougrenette, la fédératrice. On m'avait confié la mission (pourquoi moi, on se le demande) de dégoter un endroit "savoureux, sympathique et pas trop cher" pour un brunch paresseux.

    C'était un beau dimanche ensoleillé, j'étais d'excellente humeur et prête à dévorer un sanglier après mon jogging hebdomadaire. Le Café du Rendez-Vous, j'étais passé devant à maintes reprises, et j'avais repéré la carte, fort gourmande (j'ai appris depuis que son nom vient du fait qu'il fut un lieu de rencontre des résistants du sud de Paris pendant la seconde guerre mondiale).

    Nous fûmes d'abord prises en charge par une jeune femme aux pommettes rouges, souriante. Qu'on se le dise : le service est irréprochable au Café du Rendez-Vous. 

    Lorsque nous avons commandé un brunch comportant une farandole de festivités, elle nous a dit "Vous avez toute l'après-midi pour le savourer!"

    Réflexion plutôt surprenante vu l'affluence et quand on sait qu'habituellement, les restaurateurs ont pour principal souci de nous faire déguerpir au plus vite pour encaisser le plus de couverts possible.

    Nous ne sommes pas des femmes compliquées. La même commande pour toutes les trois. La jeune femme fut relayée par un homme fort sympathique, la cinquantaine. Quand je demandai son prénom, il répondit "Je porte chance". J'essayai de deviner ... Feràchval ? Trèfle ?

    "On me trouve à Noël"... Guy

    Guy nous apporta un panier de viennoiseries, des tartines beurrées, du pain, un « smoothie *» à la banane et une assiette d'oeufs au plat sur du bacon. Nous avons dévoré le tout, recommandé du café, bavardé, ri. Ca a bien pris une heure. Repues, on nous débarrasse pour nous amener ... des planches de charcuterie et fromage. Nous poussâmes de grands cris de surprise "Ah, on avait oublié qu'il y avait les planches ! Si j'avais su, je ne me serais pas gavée de pain". Moi j'ai réussi à presque tout finir, on dira que c'est parce que j'avais couru avant de venir...

    Après les planches, nous eûmes encore droit à de jolis gobelets en porcelaine blanche contenant de la compote de pommes, des yaourts et des Granola.

    "Faut qu'on marche", dit Gicerilla. Guy nous a raccompagnées jusqu'à la porte, distribuant au passage des cartes du restaurant (je reviendrai, pour sûr). On a remonté l'avenue jusqu'à Port-Royal, je me suis arrêté, comme à chaque fois, devant la statue du maréchal Ney, brandissant son épée, statue érigée à l'endroit même où on le fusilla . Je l'aime particulièrement, cette statue, je la trouve majestueuse.

    Marechal_Ney_Statue_(879)[1].jpg

    Presqu'en face, le bâtiment si laid du CROUS, puis le surprenant édifice en briques rouges abritant l'Institut d'Art et d'Archéologie, classé monument historique. 

    Bigot43_preview.jpg

    Il s'y tenait une petite fête, à en juger par les mélodies de zouk que j'ai entendues en collant mon oreille aux portes d'entrée. La lumière baignait les toits de Paris de reflets dorés, le froid était vif et rougissait le nez de Boug'. Plus loin encore, nous sommes entrées dans le jardin du Luxembourg. Sur le boulevard Saint-Michel, mon oeil alerte fut attiré par un drôle de bonhomme. Juché sur de curieux patins à roulettes, un type en culotte rouge, avec une sorte de képi sur la tête, était plongé dans des BD. J'appelle discrètement les filles, et paf! en photo, le papy. Intriguées par ses patins à roulettes, Gicerilla l'aborde pour lui demander ce que c'est. Ce sont des freins, dit-il, ça me permet de freiner les pieds en parallèle, comme avec des skis. La classe !

     

    Nous sommes maintenant frigorifiées, la balade n'est plus agréable, les bouts de pied gelés, il est temps de rentrer se mettre au chaud. 

    Le Café du Rendez-Vous, c'est au 2, avenue du général Leclerc (01.43.21.34.05)

    Note : Toutes les photos chez l’inimitable Boug’

    * A propos des smoothie : Je ne supporte pas cette nouvelle mode d’appeler « smoothie » des cocktails de jus de fruits ou légumes !

  • Le France hôtel à Loriol

    Loriol, une bourgade sans intérêt, entre Valence et Montélimar, qui offre tout de même un Musée de l’insolite, créé par Max Manent, artiste peintre et sculpteur, un cinéma et une piscine.

    Mais à Loriol, il est un hôtel fort agréable où l’on fait bombance, tenu par un personnage haut en couleurs. Ben oui, je sais, je parle encore de bouffe. Que voulez-vous, on ne se refait pas ! En une autre saison, j’aurais peut-être aussi évoqué la piscine de l’hôtel. Cet endroit s'appelle le France Hôtel.

    Je ne m’étendrai pas sur les chambres, très correctes, ni l’accès WI-FI – gratuit - qui se limite pour le moment au rez-de-chaussée. Cet inconvénient se révéla être une fort belle occasion de passer mes soirées dans le bar de l’hôtel (la bonne aubaine) et d’y lier connaissance avec le maître des lieux.

    Je vous parlerai donc surtout du bar et du restaurant, très douillets, réchauffés par des murs jaune soleil et des toiles bigarrées en provenance du monde entier.

    Le restaurant fut le premier endroit que je découvris. Sur fond de musique lounge fort relaxante, il propose 2 menus complets « light prices » à 17€ et 19€50 ainsi qu’un menu Aquarelle à 26€ et un menu enfant à 10€. Un aperçu de la carte ?

    Note spéciale à l'attention de Philo (voir tag) : c'est là que tu cliques sur la croix, à droite en haut de l'écran, Philo ...;)

    Côté entrées : potage de légumes maison, qu’on m’a amené dans une soupière, comme à Aigues-Mortes. Devinez quoi ? J’ai vidé la soupière. Mais dans le choix des entrées, on trouve aussi une assiette de beignets de calamars, des salades, une friture d’éperlans… C’est très copieux !

    Côté plats, une section « «plats de terre » : confit de canard, rognons de veau au porto, pot au feu, suprême de pintade … Le premier jour, je n’ai pas pu finir le pot au feu. Il était divin mais vraiment impossible à caler entre entrée et dessert. Le lendemain, j’ai failli en venir à bout (de justesse).

    Une section "plats de mer" : sole grillée aux amandes et beurre (un peu trop de beurre à mon goût, d’ailleurs), pavé de saumon. Une section grillades avec les habituels pavés de rumsteak, entrecôte etc.

    Un éventail de choix « Hommage à M. Parmentier » avec hachis parmentier, brandade de morue et parmentier de canard.

    Des desserts sympathiques, en tout cas si j'en juge à la pannacotta et à la mousse aux chocolats que j'ai testées.

    A noter : la carte comporte 2 plats à base de viande halal (c’est assez rare pour être souligné) et des chaises bébé sont mises à disposition. Au passage, l’hôtel propose aussi 3 chambres accessibles aux personnes à mobilité réduite.

    Un bémol : compte tenu de la qualité de la restauration, le petit-déjeuner est franchement tristounet.

    Après ce repas de gourmet, vous êtes fin prêts pour vous offrir une petite digestion au bar du France. Garni de maquettes de voiliers (le patron en possède des dizaines), on peut se détendre dans fauteuils et canapés. J’avais envie de me réchauffer, j’ai décliné la proposition du patron de me faire un café de sa composition avec force chantilly et ai opté pour une petite chartreuse le premier soir, et un cointreau le second.

    Alors que j’étais sur mon ordinateur, un chat noir est venu me tourner autour. Les chats et moi, c’est une grande histoire d’amour, ils ne me ratent jamais. A mon invite, celui-là (le patron m’apprend que c’est une demoiselle) ne tarde pas à me rejoindre sur le canapé et à ronronner sous mes caresses.  A ma question « Comment elle s’appelle ? », il répond « Elle ne s’appelle pas ». Ben, oui, évidemment, on parle d’un chat…

    Nous discutons, notamment des nombreuses toiles dont il confirme qu’elles viennent d’Amérique du sud, d’Afrique et d’Asie. Jean-Jacques a 20 années de voyage derrière lui. Je tombe en arrêt devant des toiles et lui demande d’où elles viennent. C’est un artiste de la région et il s’appelle Pascal Astier. Un coup de coeur total, j'étais hypnotisée par ses toiles.

    Note : Le patron avait promis de m'envoyer des photos des œuvres de M. Astier mais il n'a malheureusement pas tenu parole, quel dommage de ne pouvoir orner ce billet de ses magnifiques œuvres ...